Critique – Cartel – Don Winslow – Seuil
Dix ans après « La griffe de chien », les ennemis jurés Art Keller, agent de la DEA, et Adan Barrera, le chef du cartel de Sinaloa, sont de retour.
Alors que Art s’est retiré dans un monastère pour y élever des abeilles, le caïd de la drogue croupit en prison. Mais, grâce à ses complicités, il parvient à s’évader. Pendant qu’il purgeait sa peine, le marché s’est restructuré et est désormais encombré par une concurrence encore plus féroce. Barrera ferait presque figure de Bisounours à côté des impitoyables Zetas qui sèment la terreur. Dans le précédent opus, les malfrats s’entretuaient. Désormais, ce sont les civils qui sont touchés. Ce que des journalistes dénoncent au péril de leur vie.
S’appuyant sur des faits réels, « Cartel » déroule sur près de dix ans la lutte implacable que les États-Unis et les autorités mexicaines, plus ou moins compromises, livrent aux narcotrafiquants qui inondent de leur marchandise leur voisin nord-américain.
Malgré ses 718 pages, ce thriller se lit d’une traite. Même pas le temps de reprendre son souffle.
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