Critique – La punition qu’elle mérite – Elizabeth George – Presses de la Cité

Critique – La punition qu’elle mérite – Elizabeth George – Presses de la Cité


Lorsque Ian Druitt, le diacre de Ludlow, petite bourgade du Shropshire, est retrouvé pendu après avoir été accusé de pédophilie, les deux meilleures ennemies du monde sont dépêchées sur place pour investiguer sur ce décès suspect.

Les deux enquêtrices que tout oppose, ce sont la commissaire Isabelle Ardery empêtrée dans ses problèmes d’alcool et le sergent Barbara Havers bien connue des lecteurs d’Elizabeth George.

Alors que la première n’aspire qu’à boucler l’enquête le plus rapidement possible afin de gérer les conséquences de son divorce, la seconde essaie de racheter ses erreurs passées et les risques de mutation qui pèsent sur sa tête.

Alors, elle se jette à corps perdu dans la recherche de la vérité interrogeant tous ceux qui ont fréquenté le mort : Gaz Ruddock, l’îlotier, très proche de Clover Freeman, l’adjointe au chief constable, qui avait procédé à l’arrestation du diacre, Ding, une adolescente qui tue son ennui dans l’alcool et le sexe, la trop studieuse Missa, son « amie », Finn, un garçon compliqué qui boit et se drogue, fils de la flic citée précédemment…

Alors que les recherches piétinent, que les relations entre les deux femmes sont toujours aussi tendues et que Barbara s’entête à découvrir le meurtrier, l’inspecteur Linley débarque (enfin !) à la page 250 pour épauler son adjointe. Exit Isabelle qui retourne à Londres.

Même si elle est toujours un peu embrouillée, l’intrigue commence à décoller, les états d’âme des uns et des autres passant au second plan. Mais que de longueurs !

Le trio infernal de policiers devrait prochainement réapparaître compte tenu du succès de la série. En espérant qu’il planche sur une enquête un peu plus passionnante pour que le lecteur s’englue moins dans cette histoire à la psychologie déconcertante. La plus british des auteures américaines nous avait habitués à mieux.

Merci à Babelio et aux Editions des Presses de la Cité pour cette lecture.

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