Avant même l’apparition de l’homo sapiens, nos lointains ancêtres communiquaient par des signaux de fumée, des cris, des bruits, des langages ». Puis vinrent les dessins.

Vers – 3300, trois révolutions qui vont bouleverser la transmission de l’information ont lieu : « la domestication du cheval, l’invention de la roue et celle de l’écriture ». Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle, avec la naissance de l’imprimerie, pour enfin connaître une accélération des moyens et de la vitesse de l’information.

Si l’approche chronologique de cette histoire mondiale des médias qui occupe 90% du livre est intéressante et ambitieuse, on peut regretter sa redondance (au cas où le lecteur beaucoup moins intelligent que l’auteur n’aurait pas compris) et son style un peu bâclé qui fait penser davantage à une compilation d’articles de Wikipedia qu’à un travail scientifique de mise en perspective.

Il reste les dernières pages fort pertinentes dans lesquelles Jacques Attali envisage ce que seront les médias dans un avenir proche. Si nous ne réagissons pas, notre futur promet d’être effrayant. A nous de résister pour que les GAFA ne prennent définitivement pas le contrôle de nos cerveaux et donc de nos sociétés.