Critique – La Maison dorée – Jessie Burton – Gallimard
Dix-huit ans après avoir quitté sa famille criblée de dettes pour épouser un riche marchand amstellodamois, Nella compte bien sur sa nièce Thea pour redresser les finances familiales en se liant à un beau parti.
Mais la jeune fille, passionnée par le sixième art, est amoureuse d’un peintre de décors pour le théâtre…
Nous sommes au tout début du 18e siècle et Nella, désormais trentenaire, continue d’habiter l’une des plus belles maisons de la ville laquelle, faute d’argent, a perdu son apparat.
Sous le regard de la bourgeoisie bien-pensante, la veuve d’un homme condamné pour sodomie vit donc avec Thea, métisse fruit des amours clandestines de Marin, la sœur décédée du maître de maison, et d’Otto, le bras droit de celui-ci ramené des colonies, et Cornelia, la servante.
La maison de poupée habitée par des miniatures sosies des résidents capables de prédire l’avenir qui faisait le charme fantastique du premier opus de Jessie Burton est secondaire ici.
« La Maison dorée » vaut surtout pour la description des relations entre la nièce et la tante qui évoluent de l’affrontement à la complicité.
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