Critique – Tout le bleu du ciel – Mélissa Da Costa – Carnets Nord
Tout ce que je n’aime pas dans la littérature je l’ai trouvé dans le premier roman de Mélissa Da Costa.
Les bons sentiments et les techniques de développement personnel qui vous aident à mieux vivre dans ce monde pourri sont en effet les piliers de « Tout le bleu du ciel », pavé de huit cents pages.
Sans oublier les citations mièvres extraites de « L’Alchimiste » de Paolo Coehlo, livre qui m’était tombé des mains en son temps.
L’idée de départ était pourtant séduisante : condamné à une mort certaine par un Alzheimer précoce, ne souhaitant pas faire subir sa déchéance à sa famille et encore moins finir ses jours dans un hôpital, Émile lance un appel afin de trouver un compagnon ou une compagne pour son ultime voyage. Un petit bout de femme répond à l’annonce. Elle s’appelle Joanne et trimballe elle aussi des blessures qu’elle garde au fond d’elle.
Commence alors un périple en camping-car digne d’un « Guide du routard » vers les Pyrénées où le couple s’extasie sur la beauté des paysages et des villages perchés.
S’ensuivent des rencontres avec des locaux authentiques et accueillants dont certains vivent dans un éco-hameau et pratiquent, il va de soi, la permaculture.
Pendant ce temps, malgré leurs différences, Émile et Joanne apprennent à s’apprivoiser à coups de dialogues verbeux et surréalistes.
Pour résumer, avec ses poncifs inlassablement ressassés, le récit manque de justesse et l’émotion n’est pas au rendez-vous, sauf à un moment que je n’évoquerai pas.
Quant au final, il est vraiment too much.
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