
Critique – Mon rôle dans la chute d’Adolf Hitler – Spike Milligan – Wombat
« Mon rôle dans la chute d’Adolf Hitler » est le premier tome des « Mémoires de guerre » publié en Grande-Bretagne en 1971.
Même si Spike Milligan, son auteur, avoue dans la préface avoir enjolivé certains faits, il affirme que « sur le fond tout est vrai ».
Le récit débute le 3 septembre 1939, jour où la Grande-Bretagne et ses alliés déclarent la guerre à l’Allemagne.
Né aux Indes, le narrateur est issu d’une longue lignée d’artilleurs. C’est donc tout naturellement qu’il fut appelé par Sa majesté à servir son pays dans la lutte contre les Nazis.
C’est pourtant en traînant les pieds qu’il rejoint le 56e régiment de l’artillerie lourde du Roi.
La « drôle de guerre » s’installe et le temps s’étire entre les entraînements de soldats engoncés dans des tenues de combat empesées et malodorantes et dotés d’armes d’un autre temps, les soirées dansantes animées par un orchestre de jazz dans lequel il est trompettiste, les beuveries qui finissent inexorablement en bagarres, les parties de jambes en l’air, les farces de plus ou moins bon goût, les blagounettes plus ou moins vaseuses à tendance misogyne, les concours de pets…
Assez rapidement et même si j’ai souri de temps à autre, je me suis lassée de l’esprit un brin daté de comique troupier de l’auteur.
Cependant, on devine en creux la personnalité de celui-ci qui manie l’humour pour conjurer le désespoir et la mort. C’est en cela qu’il est parfois touchant. Après la guerre, il souffrira régulièrement de dépression.
Le livre se termine au début de l’année 1943 lorsque le 56e régiment débarque en Algérie.
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