Critique – Les anonymes – R. J. Ellory
Après l’excellent « Vendetta », R. J. Ellory nous livre un thriller de très bonne tenue.
Nous sommes à Washington. Quatre femmes ont été assassinées selon un mode opératoire identique. « Est-ce un serial killer qui a fait le coup ? » s’interroge l’inspecteur Miller, un solitaire qui ne vit que pour son travail.
Au fur et à mesure de l’enquête, il découvre que les identités des cadavres ont été usurpées. C’est le point de départ de la découverte d’un plan machiavélique orchestré par les services secrets américains.
Manipulé, le lecteur est emporté par ce récit efficace au souffle épique construit à la manière d’un puzzle. On y trouve tout de même un peu d’humanité. D’autant plus que, comme dans « Vendetta », le méchant a des circonstances atténuantes.
Et, en dénonçant la politique américaine menée en Amérique centrale dans les années 80, l’auteur nous offre un point de vue très crédible sur cette période.
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