« En un monde parfait » reprend au début les codes du roman sentimental. Une gentille fille, la trentaine avancée, hôtesse de l’air de son état, craque pour le beau Mark, pilote d’avion. Cet homme, séduisant veuf père de trois enfants, l’épouse.

Mais, avec Laura Kasischke, une belle histoire n’a pas vraiment d’intérêt. Avec ce ton qui lui est propre, elle plonge le lecteur dans une Amérique touchée par une grippe qui décime la population, bouleverse la vie économique et tout ce qui fait la raison de vivre de sa population : l’argent, la consommation…

On ne peut pas en dire plus sur cette fable écologique aux accents fantastiques faute d’en dévoiler trop. Mais laissez-vous tenter. Vous en ressortirez soit optimiste, soit pessimiste sur la nature humaine. C’est selon.