Critique – Le meilleur des jours – Yassaman Montazami

Critique – Le meilleur des jours – Yassaman Montazami


« Karl Marx et mon père avaient un point commun : ils ne travaillèrent jamais pour gagner leur vie. Les vrais révolutionnaires ne travaillent pas affirmait mon père. Cet état de fait lui paraissait logique : on ne pouvait oeuvrer à l’abolition du salariat et être salarié ». Cette phrase donne le ton de ce court livre de Yassaman Montazami, auteur d’origine iranienne.

Hommage à la fois tendre et drôle à son père tant aimé, « Le meilleur des jours » est le portrait d’un homme fantasque, éternel étudiant entretenu par une mère richissime qui l’infantilisera toute sa vie, fou amoureux d’une femme qui le méprise.

Il quittera l’Iran avant la révolution islamique pour étudier à Paris et accueillera dans son foyer les soutiens du shah dont la délicieuse amie millionnaire de sa mère.

Ecrit dans une jolie langue, ce premier roman nous amuse par le décalage entre les idéaux révolutionnaires de son géniteur et la réalité quotidienne de ce fils à maman.

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