Critique – Atlas inutile de Paris – Vincent Périat – Le Tripode


Inutile, cet atlas original ne l’est certainement pas. Il est même indispensable pour tous les amoureux de Paris et surtout pour ceux qui y résident afin de les inviter à prendre le temps de mieux regarder la Ville Lumière.

Le livre comprend cent cartes de Paname qui abordent un angle original de la capitale complétées par des annexes.

On y trouve ainsi pêle-mêle, pour ne citer que les plus originaux :

  • un plan du réseau souterrain des tubes qui permettaient jusqu’en 1984 d’envoyer des messages appelés pneus en moins d’une heure.
  • un plan des sentiers de grande randonnée.
  • un plan des îles disparues.
  • un plan de ce qu’aurait pu devenir la rive droite si le plan Voisin prévoyant de construire une vingtaine de tours dans le vieux Paris avait abouti. Malraux y mit heureusement le holà.
  • un plan localisant les quatre relais routiers encore en activité qui doivent compter peu de camionneurs dans leur clientèle…
  • un plan désignant les lieux évoqués par Brassens dans ses chansons.
  • un plan conviant à une promenade littéraire.
  • un plan indiquant les quarante lieux où vécut Baudelaire.
  • un plan donnant l’origine de quelques noms de rues. Celle du Petit-Musc située au cœur du Marais s’appelait autrefois rue de la Pute y muse !
  • un plan recensant tous les endroits où se soulager !
  • un plan listant les « incontournables » de Paris, du Balajo au Crazy Horse en passant par La Coupole ou encore les Puces de Saint-Ouen.

Grâce à cet atlas composé par un passionné, Paris se révèle dans sa diversité, sa singularité, ses bizarreries et ses secrets.

+ There are no comments

Add yours