Critique – Carthage – Joyce Carol Oates – Philippe Rey
Nous sommes en 2005. Les Mayfield appartiennent à la bonne bourgoisie de Carthage, une petite ville de l’état de New York.
Dans la famille, il y a Zeno, le père, ancien maire de la bourgade, Arlette, la mère, profondément religieuse, Juliet, la jolie sœur aînée, et Cressida, surnommée tout à la fois « la laide » et « l’intelligente ». Fragile, solitaire, peu communicative, inadaptée, rebelle, ironique, passionnée, incomprise, elle est aussi jalouse de sa sœur qui s’apprête à épouser le beau Brett parti combattre en Irak. A son retour, blessé physiquement et psychiquement, le soldat rompt ses fiançailles.
« Carthage » commence par la disparition de Cressida. Le responsable tout désigné est le petit ami de Juliet. Bien que le corps soit introuvable, il est condamné à la prison.
Comme souvent, Joyce Carol Oates nous happe avec cette histoire intemporelle dont les personnages sont broyés par un épisode qu’on ne peut révéler. Elle porte aussi un regard sans concession sur les conditions carcérales aux Etats-Unis.
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