Critique – Cible mouvante – Ross Macdonald
Les Editions Gallmeister ont, paraît-il, eu la bonne idée de republier dans une traduction remaniée les romans noirs de Ross Macdonald (1915-1983) qui serait l’égal de Dashiell Hammett et de Raymond Chandler. Son héros récurrent, Lew Archer, serait pour sa part l’alter ego de Sam Spade et de Philip Marlowe. La comparaison est un peu exagérée mais c’est avec un certain plaisir que je me suis plongée dans la lecture de « Cible mouvante », premier opus de la série publié en 1949.
L’intrigue est assez simple : Mme Sampson fait appel au détective pour retrouver son mari qui a disparu. Ce millionnaire de Los Angeles n’en est pas à sa première fugue et ne rechigne pas à s’encanailler avec la faune locale : petits voyous, chanteuse de bar, actrice déclassée…
Mais, cette fois-ci, Sampson a été enlevé.
Errant dans les lieux sordides à sa recherche, Lew, le détective désabusé à l’humour cynique va mener l’enquête.
Confronté à des personnages hauts en couleur dont la petite fille riche de Sampson, Lew, avec le bon sens du privé, va déjouer le mal qui est au fond de chaque être humain. Même si les apparences sont parfois trompeuses… Et, dans ses descriptions des paysages californiens, il se révèle avoir une âme de poète.
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