Critique – Dans la cage – Kevin Hardcastle – Albin Michel
Après une grave blessure, Daniel est obligé de raccrocher les gants. Soudeur pour faire vivre sa petite famille composée de Sarah, son épouse, et de Madelyn, sa fille, il souffre d’un mal-être permanent.
Pour arrondir les fins de mois, il travaille pour Clayton, un caïd. Dégoûté par les activités de plus en plus « borderline » de ses « collègues », il décide de reprendre l’entraînement et revenir à son plus haut niveau.
Bien écrit (le Canadien Kevin Hardcastle a étudié le « creative writing » à l’université), ce premier roman très sombre fait le portrait d’un personnage dépressif et taiseux peu ménagé par le destin. Mais l’écriture distanciée qui manque un peu de chair m’a empêchée d’être emportée par l’histoire. La description minutieuse des combats de « free fight » m’ont aussi laissée de marbre. Enfin, on aurait aimé en savoir un peu plus sur l’accablement qui envahit Daniel. « Dans la cage » laisse une impression d’inachevé.
Merci à Babelio et aux Editions Albin Michel de m’avoir permis de découvrir ce nouvel auteur.
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