Critique – En attendant le jour – Michael Connelly – Calmann-Lévy
Michael Connelly a offert un peu de repos à Harry Bosch. Mais en bon stakhanoviste de l’écriture, l’auteur du « Poète » a imaginé un nouveau personnage de flic. Féminin, cette fois-ci, et beaucoup plus jeune que le célèbre inspecteur du LAPD.
Parce qu’elle a dénoncé son supérieur hiérarchique, Robert Olivas, et qu’elle n’a pas été soutenue par son collègue, un certain Ken Chastain, Renée Ballard a été reléguée au quart de nuit du commissariat d’Hollywood. La punition est injuste et cruelle. D’autant plus qu’il lui est interdit d’enquêter sur les affaires « intéressantes » qu’elle doit « refiler » à ses partenaires « de jour ».
Frustrant pour quelqu’un qui a le goût du travail bien fait. Renée va donc faire fi du règlement et enquêter jour et nuit sur le tabassage d’un prostitué et un canardage meurtrier dans un night-club.
Comme souvent, l’intrigue a peu d’importance. Ce qui prime, c’est la découverte d’une nouvelle héroïne dont on apprend qu’elle est célibataire, têtue, passionnée par son métier, que son père, surfeur émérite, s’est fracassé sur une vague, qu’elle a un chien prénommé Lola et qu’elle pratique le paddle pour se vider la tête. Bref, tout pour devenir un personnage récurrent…
Titulaire d’une licence en journalisme, elle écrit vite. Heureusement parce que ce nouvel opus de Michael Connellly, qui nous étouffe sous une avalanche de détails, tourne en rond. Tout au moins dans la première moitié.
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