Critique – Katie – Michael McDowell – Monsieur Toussaint Louverture

Critique – Katie – Michael McDowell – Monsieur Toussaint Louverture


L’excellente maison d’édition bordelaise Monsieur Toussaint Louverture s’est spécialisée dans la publication de livres tombés dans l’oubli.

Après « Blackwater », elle poursuit ainsi l’exhumation de l’œuvre de l’Américain Michael McDowell disparu en 1999.

Pour « Katie », l’auteur s’est inspiré des « penny dreadful » (épouvante à un sou), genre en vogue au Royaume-Uni au 19e siècle relatant, sous la forme de feuilletons, des faits divers réels ou imaginés particulièrement macabres.

Nous sommes en 1871 dans le New Jersey. Philomena et sa mère vivent dans la misère et sont sur le point d’être expulsées de leur logement lorsqu’elles reçoivent une lettre du grand-père de la première et du père de la seconde. Le vieil homme fortuné et quasi mourant annonce que l’ancienne femme de son fils décédé et remariée avec un certain James, géniteur de Katie, lorgnent sur ses biens. Il en appelle à Philo pour le sortir des griffes du trio infernal.

Commence alors un combat entre les forces du bien et du mal, le bien étant incarné par la vertueuse et un brin naïve Philo et le mal par la sociopathe Katie, une espèce d’humanoïde doué de pouvoirs divinatoires et doté d’un marteau qui frappe tout ce qui bouge avec une prédilection pour les femmes et les animaux…

Page turner s’il en est, « Katie » est un roman qu’on ne lâche pas.

Alternant scènes de douceur et d’une cocasse horreur, le récit, à l’écriture désuète et un peu simple, dégage un charme suranné.

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