Critique – La fabrique des illusions – Jonathan Dee
Molly Howe est une adolescente que tout en apparence indiffère : sa famille, composée de parents dépressifs et d’un frère qui se réfugie dans la religion mais aussi le sexe qu’elle pratique allègrement avec un homme marié dont elle garde les enfants. La découverte de cette relation obligera Molly à fuir cette petite ville de l’Etat de Nrw York où elle est née. Elle se réfugie alors à Berkeley et y rencontre un étudiant prénommé John
John travaille désormais dans la pub. Dix ans plus tôt, Molly l’a quitté et il a eu du mal à surmonter son départ. Repéré par Mal Osbourne, sorte de gourou qui entend transformer la publicité en art, John le suit au fin fond de la Virginie pour participer à l’élaboration de son projet un brin mégalo.
Si les pages sur la publicité sont brillantes, elles ne m’ont pas forcément intéressée. En revanche, le personnage de Molly, la belle indifférente inapte au bonheur, m’a touchée.
Servi par une écriture froide, distante, parfois un peu (trop?) didactique « La fabrique des illusions » nous offre une vision du monde bien pessimiste (ou réaliste ?).
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