Critique – La fille d’avant – JP Delaney – Mazarine
A quelques années d’intervalle, deux femmes témoignent de leurs relations avec une étrange maison et leur architecte qui en est le possesseur.
Chacune a une blessure d’une nature différente. Emma, la première dans la chronologie, a été victime d’un viol et d’un cambriolage. La seconde, Jane, vient de perdre son bébé.
A la recherche d’un logement, elles trouvent, pour un prix modique, une sublime demeure équipée des dernières technologies. Le hic est que, pour décrocher le bail, les occupants doivent respecter des règles draconiennes imposées par le propriétaire, le fameux Edwards, dont les donzelles vont bien évidemment s’amouracher. Présenté par l’une d’entre elles comme un mâle alpha, le séduisant garçon n’est en fait qu’un pauvre type maniaque qui tente de s’affirmer en dominant sexuellement et mentalement ses partenaires.
Manipulations, mensonges et folie sont donc au menu de ce thriller psychologique dont la fin n’est pas à la hauteur du genre.
Aussi vite lu, aussi vite oublié !
EXTRAIT
Parfois, j’ai l’impression que cette maison – et notre relation a l’intérieur de cette maison, notre relation avec elle – est comme un palimpseste ou un pentimento et que nous avons beau essayer de peindre par-dessus Emma Matthews, elle ne cesse de réapparaître, à pas feutrés : une image floue, un sourire énigmatique, qui se faufile dans un coin du cadre.
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