Critique – La fille du train – Paula Hawkins
Rachel est l’archétype de la pauvre fille au bout du rouleau. Alcoolique, abandonnée par son époux, au chômage, souffrant d’embonpoint, elle est atteinte d’amnésie.
Son seul réconfort est de prendre le train pour se rendre à son travail, inventé pour rassurer sa colocataire. A travers les vitres, elle observe un couple d’amoureux dans le jardin d’une maison de la banlieue londonienne. Elle est tellement fascinée par les amants qu’elle leur donne des prénoms : Jason et Jess. Sa vie est de nouveau bouleversée lorsque la jeune femme, qui s’appelle en réalité Megan, disparaît.
Rythmé par les voix de trois femmes, Rachel, Megan et Anna, la compagne de son ancien mari, « La fille du train », thriller hanté par le mensonge et la manipulation, est un vrai page turner qui, malgré quelques longueurs, se lit d’une traite.
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