Critique – L’arc-en-ciel de verre – James Lee Burke

Critique – L’arc-en-ciel de verre – James Lee Burke


Dans cette nouvelle enquête de Dave Robicheaux, héros récurrent des polars de James Lee Burke, on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de cette série : la Louisiane et sa nature à la fois violente et apaisante, des pauvres victimes des riches qui ont pillé la région, le racisme…

Dans « L’arc-en-ciel de verre », Alafair, la fille adoptive de Dave, inspecteur de police, a bien grandi. Elle s’est même entichée d’un riche jeune homme issue d’une famille corrompue. Une situation qui a le don d’agacer son père.

Parallèlement, Dave est confronté à l’assassinat de plusieurs jeunes filles. Et, c’est flanqué de son fidèle ami Clete, qu’il va tenter de débusquer les assassins.

Fan des aventures de Robicheaux (en particulier « Dernier tramway pour les Champs-Elysées » et Swan Peak »), j’ai été un peu déçue par ce nouvel opus. L’enquête est alambiquée et la dimension lyrique et poétique, très prégnante dans les précédents romans, est presque absente.

J’ai trouvé aussi que la traduction n’était pas à la hauteur et que de nombreuses fautes d’orthographe et de coquilles émaillaient le texte. Que fait l’éditeur ?

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