Critique – Le coeur par effraction – James Meek

Critique – Le coeur par effraction – James Meek


Ritchie, la petite quarantaine, ex-rock star devenu producteur d’une émission destinée à révéler de jeunes talents musicaux, a une préférence pour les « Lolita ». Même s’il est toujours amoureux de Karin, la mère de ses deux enfants, pilier du groupe fondé avec son mari.

Rebecca, alias Bec, la sœur de Ritchie, est à l’opposé de son cynique de frère. De quelques années la cadette de ce dernier, elle est une chercheuse un peu foldingue (elle s’inocule un parasite, auquel elle donne le nom de son père décédé sous la torture !). Quand elle refuse, après avoir accepté, d’épouser Val, directeur d’un magazine people, la situation va déraper…

Roman foisonnant, fin, intelligent et subtilement construit, « Le cœur par effraction » est une réflexion sur le bien et le mal, sur la manière dont les religions imposent leur morale culpabilisante à nos sociétés en manque de repères. Peut-on vivre sans croire en Dieu ? Bien sûr, répond l’auteur.

C’est aussi un livre sur la trahison, le pardon, la responsabilité, sur le désir d’enfant, sur l’amour… Foisonnant vous dis-je !

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