Critique – Le département de musique – Rosamond Smith

Critique – Le département de musique – Rosamond Smith


C’est sous son pseudo d’écrivain de polars, Rosamond Smith, que Joyce Carol Oates a publié « Le département de musique » en 1990.

Maggie Blackman est directrice du département de musique de l’université de Forest Park dans le Connecticut.

Aimée de tous, cette brillante pianiste organise une soirée à laquelle on peut croiser le génial compositeur Rolf Christensen mais aussi Brendan Bauer, un étudiant timide et bèque. Le premier qui s’avère être un pervers narcissique manipulateur et dépravé convie le jeune homme chez lui et le viole, tout en lui faisant subir les pires sévices et humiliations.

Quelque temps plus tard, on retrouve le sadique mort empoisonné. Les soupçons se portent bien évidemment sur Brendan. Maggie est la seule à le savoir innocent et elle mettra tout en œuvre, quitte à se fâcher avec ses amis, pour le prouver.

Bien ficelé, ce polar à l’intrigue assez classique a le mérite de nous plonger dans un milieu universitaire opaque où règnent coteries, hypocrisie, faux-semblants et mégalomanie.

Et les personnages de Brendan et de Maggie, seuls candides dans cet univers sournois, sont bien attachants.

En revanche, la traduction n’est pas toujours à la hauteur.

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