Critique – Les anges de New York – R. J. Ellory

Critique – Les anges de New York – R. J. Ellory


La découverte de « Seul le silence », premier roman de R. J. Ellory traduit en France, fut pour moi une révélation dans l’univers du thriller et ce malgré quelques longueurs. « Les anonymes » qui est, pour mémoire, son troisième roman, m’a convaincue par son construction. Mais c’est surtout « Vendetta », roman noir sur la mafia américaine, qui m’a le plus emballée.

Avec « Les anges de New York », R. J. Ellory évoque la célèbre police américaine qui s’ingénia à liquider la délinquance. L’inspecteur Franck Parrish est en effet le fils de l’un de ces « héros » qui a en fait bien profité du système.

Franck est surtout l’archétype du flic désabusé : il déteste son père, un escroc décédé, sa femme l’a quitté, il est alcoolique, il a des problèmes relationnels avec ses deux enfants et, toujours « borderline », il est sanctionné par sa hiérarchie qui l’oblige à suivre des séances de psychothérapie. Parallèlement, il mène une enquête pour retrouver le serial killer qui a assassiné des adolescentes embrigadées pour tourner des films porno.

On le voit, les ingrédients pour faire un bon roman noir sont réunis mais ça ne marche pas. L’intrigue est finalement assez banale, le style est plat et le personnage incarné par Franck a été maintes fois exploité par la littérature policière, en particulier anglo-saxonne.

Du déjà lu.

Petite remarque à l’adresse de l’éditeur : relisez les textes avant de les publier. Cela éviterait nombre de fautes d’orthographe !

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