Critique – Les enfants de la peur – Frank Delaney
Dans ce deuxième opus de la tétralogie de Frank Delaney qui démarrait avec « Les enfants de la nuit », Nicholas Newman est de retour. Cet architecte londonien réputé nous revient plus égocentrique et antipathique que jamais.
Pourtant, les menaces physiques dont il est l’objet et la mort de son ami Anthony, richissime promoteur immobilier, auraient dû nous faire éprouver quelque sentiment de pitié pour cet affectif solitaire. Que nenni !
Le premier volume n’était déjà pas très vraisemblable mais l’intrigue (comment des Nazis, constatant la force des liens familiaux chez les Juifs, ont tout fait pour les détruire en pratiquant des expériences ignominieuses) était suffisamment originale pour pallier ces petits défauts.
Dans « Les enfants de la peur », rien de tel. Il est question de Néo-Nazis hooligans manipulés par ceux qui, des dizaines d’années plus tôt, ont spolié les Juifs de leurs biens. Tout cela sur fond de massacre, celui d’Oradour-sur-Glane !
En plus, Frank Delaney nous offre une histoire d’amour niaiseuse entre Nicholas et une femme qui se trouve être Juive. Pour se donner bonne conscience ?
Si vous avez plutôt bien aimé « Les enfants de la nuit », ne perdez pas votre temps avec ce soi-disant thriller.
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