Critique – Les suprêmes – Edward Kelsey Moore

Critique – Les suprêmes – Edward Kelsey Moore


Odette, Clarice et Barbara-Jean. Malgré leurs différences, elles sont amies depuis l’adolescence.

Odette est la forte tête du trio dénommé « Les Suprêmes » en référence au mythique groupe des années 60. Elle entretient avec ses morts d’étranges conversations. Clarice, la pianiste surdouée a abandonné une carrière toute tracée de concertiste pour se consacrer à son mari qui la trompe allégrement. Barbara-Jean, née dans la misère, fait un mariage de raison avec un riche homme d’affaires plus âgée qu’elle.

La cinquantaine bien entamée, les trois femmes sont toujours aussi proches, s’entraidant pour affronter les aléas de la vie. Sans pathos, Edward Kelsey Moore fait un éloge de l’amitié tout en décrivant les relations sociales et raciales sur plusieurs décennies. Un premier roman à la fois drôle et émouvant.

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