Critique – Long Island – Colm Toibin – Grasset

Critique – Long Island – Colm Toibin – Grasset


Enchantée il y a deux ans par « Le Magicien », biographie romancée de Thomas Mann, j’ai été déçue par « Long Island », suite de « Brooklyn » que je n’ai pas lu.

On y retrouve Eilis Lacey dans les années 1970. Elle vit dans le quartier de New York qui donne son titre au livre avec son mari Tony et ses deux enfants désormais adolescents.

Ses plus proches voisins, un peu envahissants, sont les parents, les frères et belles-sœurs de son époux.

Sa monotonie quotidienne est brisée par la visite d’un homme qui lui affirme que sa femme est enceinte de Tony et la menace de déposer le bébé devant sa porte.

Faisant fi de l’opposition d’Eilis, la famille italienne se mobilise pour accueillir l’enfant à naître.

La femme trompée décide alors de retourner en Irlande chez sa mère. Elle y retrouve Jim Farrell qu’elle avait fréquenté vingt ans plus tôt alors qu’elle était déjà en couple avec Tony…

Récit sur les choix qui bouleversent l’existence et celle des autres, « Long Island » pèche par une absence de souffle romanesque, des personnages manquant d’incarnation et une écriture un peu plate.

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