Critique – Texas forever – James Lee Burke
Fan des aventures de Dave Robicheaux, j’avoue avoir été un peu déçue par ce « Texas forever » publié aux Etats-Unis en 1989 qui aurait pu inspirer Sergio Leone pour réaliser un western spaghetti.
Nous sommes dans les années 1830. Bien qu’il soit innocent, le jeune Son Holland est interné dans un camp de prisonniers. C’est là qu’il rencontre Hugh Allison, un fort en gueule impulsif. Les deux hommes s’évadent non sans avoir tué auparavant l’un de leurs tortionnaires. Le frère de ce dernier va les pourchasser, obligeant les deux compères à entamer un long périple qui les mènera au Texas alors que les combats font rage entre les Mexicains et les Américains pour la conquête du territoire faisant des Indiens des victimes collatérales.
Si l’intrigue présente peu d’intérêt, ce roman vaut surtout pour ses dialogues savoureux et la vision personnelle que l’auteur donne des Etats-Unis, ce grand pays qui s’est construit par la violence.
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