Critique – Une touche d’amour – Jonathan Coe

Critique – Une touche d’amour – Jonathan Coe


« Une touche d’amour » a été publié en Grand-Bretagne en 1989.

Malgré quelques thèmes récurrents (dépression, milieu universitaire, vie de couple) que l’on retrouve dans l’excellente trilogie « Testament à l’anglaise », ce deuxième roman de l’auteur n’est pas à la hauteur des suivants et la quatrième de couv qui met en exergue un outrage à la pudeur qu’aurait commis le « héros » est de la publicité mensongère.

Robin est un étudiant dépressif qui traîne depuis des années l’écriture de sa thèse alors qu’il rêve d’être un grand écrivain. Incapable d’accoucher d’une grande œuvre, il se contente de quatre nouvelles dans lesquelles les prénoms des personnages commencent par un « R » pour l’homme et « K » pour la femme, Katharine étant celle qu’il a profondément aimée.

La linéarité du récit est par ailleurs bousculée par la lecture de ces nouvelles.

Si l’écriture et l’humour cynique sont déjà en place, j’ai été un peu perturbée par la construction et trouvé que Robin manquait d’épaisseur.

 

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