Critique – Viscères – Mo Hayder
Deux jeunes gens ont été éviscérés non loin de la propriété des Anchor-Ferrers. Quinze ans plus tard, le même scénario semble se reproduire lorsque Matilda, la maîtresse de maison, découvre quelques tripes artistiquement suspendues à un arbre.
L’intrusion de deux faux policiers va plonger la famille – Matilda, la mère, Oliver, le père, Lucia, l’étrange fille au look gothique, et Ourse, le petite chienne – dans l’horreur.
Alors que le duo s’adonne à quelques séances de torture mentale et physique, le migraineux et séduisant Jack Caffery prend quelques jours de congé pour tenter de découvrir la vérité sur la disparition de son frère qui aurait été victime d’un pédophile. En contrepartie de renseignements essentiels pour son enquête, il est chargé de retrouver les propriétaires de la chienne qui s’est échappée et qui cache sous son collier le message suivant : « Aidez-nous ».
Avec un suspense bien dosé et des rebondissements surprenants (même si on se doute de la culpabilité de certains des protagonistes), « Viscères » est un thriller qui se dévore d’une traite.
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