Critique – Ce que je sais de toi – Éric Chacour – Philippe Rey
Tarek est un jeune garçon au tout début des années 1960. Nous sommes au Caire et son destin est tout tracé. Son père est médecin, il le sera aussi.
Ses études terminées, il rejoint le cabinet de son géniteur et ouvre un dispensaire pour soigner gratuitement les plus pauvres.
Marié à Mira, un amour de jeunesse, il mène une vie tranquille auprès de sa mère et de sa sœur jusqu’à une rencontre improbable qui bouleversera cette quiétude et le forcera à fuir comme le firent plus d’un siècle plut tôt ses aïeux, membres de la communauté levantine syrienne.
Arrivé à Montréal, il reprend son sacerdoce. Mais l’appel des racines est plus fort…
Premier roman d’un auteur né à Montréal de parents d’origine égyptienne, « Ce que je sais de toi » brille par son écriture sensuelle, délicate, envoûtante et par une narration omnisciente dont on se demande quelle est la voix qui se cache derrière.
Avec le personnage de Tarek, il sonde la question du choix dans une société corsetée par les traditions qui considère que les parcours de vie sont écrits d’avance.
Un récit touchant qui a la grâce.
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