Critique – Dans la main du diable – Anne-Marie Garat

Critique – Dans la main du diable – Anne-Marie Garat


Gabrielle, jeune femme orpheline, vit chez sa tante à Paris. Nous sommes en 1913, à la veille de la première guerre mondiale, lorsqu’elles apprennent, quelques années après son départ, le décès du fils adoré et du fiancé-cousin tant aimé et sublimé.

Gabrielle veut tout savoir sur cette disparition. Manipulé par un fonctionnaire du Ministère de la Guerre, elle se fait embaucher dans une famille dont l’un des membres aurait connu son cousin.

S’enchaînent alors de multiples aventures et rebondissements.

Conteuse hors pair, douée d’un sens de l’observation précis, Anne-Marie Garat excelle dans la description des états d’âme de ses personnages, d’une époque révolue et d’une famille bourgeoise dominée par le fort caractère de Mme Mathilde, maîtresse femme qui mène son entreprise et ses enfants avec poigne.

On suit donc avec plaisir le parcours de Gabrielle même si 900 pages n’étaient pas forcément indispensables à la compréhension de l’histoire.

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