Le narrateur, qui ressemble beaucoup à l’auteur, est une espèce de SDF, ancien nègre au chômage, fasciné par les « zones blanches », ces espaces qui émaillent nos villes et nos banlieues sans avoir d’existence reconnue. Usines désaffectées, espaces vides coincées entre deux rails de train… On découvre avec intérêt et curiosité ces « no man’s land » dans lesquelles la société de consommation n’a pas droit de cité, alors qu’à quelques mètres de là, on trouve toutes les enseignes qui font la joie des chalands.

Un jour, le narrateur rencontre André qui a pour projet, pour des raisons financières, de créer une secte. Ce dernier le charge d’établir différents scénarios de fonctionnement. Et notre « héros » d’imaginer quel parti il pourra tirer de l’utilisation de ces territoires abandonnés dans lesquels il va emmener une foule d’anonymes.

Autant la première partie m’a passionnée par son originalité et son mystère, autant la seconde m’a laissée perplexe.