Critique – La gaieté – Justine Lévy
Pourquoi Justine Lévy, sous prétexte qu’elle est la fille de BHL et qu’elle est née avec une cuillère d’argent dans la bouche, n’aurait-elle pas le droit de souffrir ? Dans « Rien de grave » et « Mauvaise fille », ses deux précédents livres, elle se penchait sur sa rupture amoureuse puis sur ses relations tourmentées avec une mère inconséquente.
Dans « La gaieté », son dernier opus, elle a décidé d’être heureuse. Pour ses deux enfants, Angèle et Paul, pour son mari, Pablo, et peut-être surtout pour elle. Mais le bonheur n’est pas facile à atteindre… Dans une écriture qui rappelle celle que les adolescentes utilisent pour s’abandonner dans leur journal intime, l’écrivain se confie sur les efforts qu’elle fournit pour paraître enjouée. Une manière de donner le change…
Pratiquant une autodérision salvatrice, qui vire parfois à l’autoflagellation, et un humour caustique, elle nous livre de jolies pages sur sa nouvelle vie, celle d’une jeune femme moderne qui doit tout assumer. En espérant qu’elle ne rechutera pas !
EXTRAIT
– « évidemment, évidemment, c’est moi le problème, ma culpabilité débile, ma peur absurde d’être une mauvaise mère comme j’ai été une mauvaise fille. » (p. 125).
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