Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de thriller tendance gore.

C’est la « Masse critique Mauvais genres » de Babelio, que je remercie ainsi que les éditions Fayard, qui m’a fait sauter le pas et permis également de découvrir un auteur que je ne connaissais pas.

Perturbée (c’est un euphémisme) depuis qu’elle a commis une bavure et qu’elle a été démise de ses fonctions dans la police, Estel exerce désormais ses talents dans le privé comme garde du corps.

Délaissée par son compagnon, elle est de plus en plus souvent en proie à des accès de violence et à des crises d’amnésie.

A près de huit cents kilomètres de la capitale, à Marseille, le très bordeline Quentin enquête, en tant que flic spécialisé en cybercriminalité, sur le Dark Web et, en particulier, sur un site qui propose des vidéos d’assassinats en direct précédés de scènes de torture peu ragoûtantes.

Les deux histoires parallèles vont bien évidemment se télescoper.

Avec ses chapitres courts et ses bonds dans le temps et l’espace, « La saignée » fait sans conteste partie de la catégorie « page turner » c’est-à-dire une lecture qu’on ne lâche pas avant de connaître le dénouement.

On aurait juste aimé des personnages un peu moins caricaturaux et un peu plus de fond.