Critique – La vérité sur l’Affaire Harry Quebert – Joël Dicker
Eté 1975. Aurora, New Hampshire. Nola, une jeune fille de 15 ans disparaît. Trente-trois ans plus tard, son corps est découvert dans le parc d’un célèbre écrivain et universitaire Harry Quebert. Tout accuse ce presque octogénaire.
Marcus Goldman, ancien élève d’Harry, lui aussi célèbre écrivain mais en panne d’inspiration, va voler au secours de son mentor, celui qui lui a tout appris, en particulier les ficelles de l’écriture.
L’agaçant « Formidable » va découvrir que « Les origines du mal » chef-d’oeuvre du vieillard est inspirée directement de l’histoire d’amour qu’il a vécue avec Nola alors qu’il avait vingt de plus qu’elle.
Mais Marcus est persuadé que cette relation passionnelle ne peut que disculper son ami. Il va alors mener l’enquête pour prouver son innocence…
Grand Prix du roman de l’Académie française, lauréat du Prix Goncourt des Lycéens 2012, un moment favori du prix Goncourt, « La vérité sur l’Affaire Harry Quebert » ne fait pourtant pas l’unanimité parmi les lecteurs « lambda ».
Mon avis est également mitigé. J’ai trouvé que l’intrigue était plutôt bien construite surtout dans les 200 dernières pages même si les multiples rebondissements sont parfois un peu agaçants. On a absolument envie de savoir l’issue de cette affaire et c’est en cela que ce polar mérite d’être lu.
En revanche, le style est plat, le vocabulaire pauvre, les dialogues indigents, la psychologie des personnages rudimentaire et la relation entre Nola et Harry frise l’invraisemblance et le ridicule (la phrase « Nola chérie » est répétée des dizaines de fois ; on se demande comment Harry, un intellectuel cultivé, peut s’amouracher de cette gamine qui rêve de voler avec les mouettes !).
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