Critique – L’amour sans le faire – Serge Joncour – Flammarion
Dix ans que Franck n’a pas parlé à ses parents. Un jour, il se décide à appeler la ferme familiale du Lot. Un gamin décroche. Il dit s’appeler Alexandre, le prénom du fils cadet décédé des années plus tôt dans un accident de chasse.
Curieux, il décide de rentrer au pays.
En parallèle, on découvre Louise, l’ancienne compagne du mort et la mère d’Alexandre, un enfant qu’elle a eu avec un quasi inconnu et dont elle a confié la garde à ses ex-beaux-parents.
La mise en place des protagonistes, l’un à Paris, l’autre à Clermont, prend une bonne partie du roman avant que les deux solitudes se rencontrent et apprennent à s’apprivoiser.
Serge Joncour a une infinie tendresse pour ses personnages, il dissèque les sentiments, croque la poésie du quotidien, magnifie à la manière d’une Marie-Hélène Lafon les beautés de la nature mais il n’a pas réussi à me toucher et à me convaincre totalement.
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.
+ There are no comments
Add yours