Critique – Les vieux fourneaux. Tome 1 : Ceux qui restent – Lupano et Cauuet

Critique – Les vieux fourneaux. Tome 1 : Ceux qui restent – Lupano et Cauuet


Lucette, l’épouse d’Antoine vient de décéder. Ses amis Pierrot et Mimile sont présents pour le soutenir. Lorsque soudain, ayant appris que sa femme l’avait trompé avec le patron de l’entreprise pour laquelle ils travaillaient tous les deux, le veuf s’empare d’un fusil pour aller régler son compte à l’amant qui réside en Toscane. Les deux potes se lancent à sa poursuite en compagnie de Sophie, la petite-fille de Lucette, enceinte jusqu’aux yeux.

Ce road movie qui met en scène un trio de septuagénaires toujours habités par leurs idéaux gauchistes et anarchistes fourmille de dialogues drôles et savoureux. Mine de rien, avec ses dessins impeccables, ce premier opus est un éloge de l’amitié entre des potes qui prouvent que la vieillesse n’est pas qu’un naufrage. Les souvenirs de leurs combats mais aussi leurs projets, aussi farfelus soient-ils constituent un antidote à la sénilité.

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