Critique – L’ogre – Jacques Chessex
Lauréat du Prix Goncourt 1973, l’helvétique Jacques Chessex propose une variation parfois éprouvante sur le thème de l’ogre qui se trouve être le père de Jean Calmet, le « héros » de ce roman.
Toute sa vie, ce professeur de latin sera poursuivi par la figure autoritaire du médecin qui régenta, tout en la dévorant métaphoriquement, la vie de son épouse soumise et de ses enfants.
Malgré une écriture frôlant le sublime avec sa force poétique, je me suis parfois ennuyée.
Rappel : j’ai beaucoup aimé « Un Juif pour l’exemple », l’un de mes coups de cœur de l’année 2009.
EXTRAITS
- « parce que vous n’avez jamais imaginé que vous mourrez à dix-sept ans, ange du seigneur , hypostase de trente-trois kilos, maintenant, petite martyre bourrelée par l’Auschwitz de Dieu. » (p. 25).
- « Il regardait la petite femme grise avec une compassion haineuse. » (p. 29).
- « tous ces pubis pareils à des traînées de suie sur la peau blême. » (p. 31).
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