Critique – Quand sort la recluse – Fred Vargas – Flammarion
Installé dans les brumes islandaises (cf. « Temps glaciaires »), Adamsberg est appelé à Paris pour enquêter sur l’homicide d’une femme.
L’affaire résolue, et bien qu’il ait toujours l’esprit sur l’île volcanique, le célèbre commissaire doit se pencher sur une nouvelle énigme qui va l’occuper sur près de 500 pages.
Trois octogénaires sont morts après avoir été piqués par des recluses, des araignées particulièrement venimeuses. Pour Adamsberg, il s’agit non pas d’accidents mais d’assassinats qui vont le plonger dans un passé sordide.
Fred Vargas joue avec les différents sens du mot recluse – l’araignée et la femme qui, au Moyen-Age, s’enfermait pour expier des fautes dont elle n’était pas toujours responsable – pour composer un récit érudit avec des personnages épatants : un Adamsberg plus fantasque et intuitif que jamais qui regarde ses « hommes » partir à vau-l’eau, un Danglard qui s’éloigne et devient même agressif, une Retancourt presque égale à elle même (elle tombe amoureuse…) et la charmante Irène, nouvelle venue, Sherlock Holmes septuagénaire.
Sans oublier les animaux toujours très présents dans l’œuvre de l’auteur : le chat la Boule et ses caprices ; un charmant couple de merle dont le mâle si fluet attire toutes les attentions de la brigade et la recluse bien sûr…
Bref, « Quand sort la recluse » est un excellent cru.
EXTRAIT
Estalère, on ne dit pas de Balzac qu’il ne « s’est pas foulé » (dixit Danglard)
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