Critique – Tout ce dont on rêvait – François Roux – Albin Michel

Critique – Tout ce dont on rêvait – François Roux – Albin Michel


Justine, 25 ans, tombe folle amoureuse d’Alex, un bellâtre qui n’a que son physique pour réussir. Vingt ans plus tard, c’est avec Nicolas, le frère du premier, qu’on la retrouve.

Flanquée de deux enfants, Adèle, l’intellectuelle donneuse de leçon, et Hector, l’ado crétin, elle est désormais psychologue.

La famille presque idéale va être chamboulée par le licenciement du père, directeur administratif et financier d’un grand groupe hôtelier. La condition de chômeur est très finement analysée par l’auteur qui se moque des ridicules méthodes de coaching pour retrouver un job.

En revanche, les états d’âme de Justine ne m’ont pas touchée. Broyée par un père autoritaire incapable de compassion et ancien gauchiste reconverti en suppôt cynique du FN, elle ne parvient pas à devenir adulte, nostalgique d’une jeunesse perdue et consciente d’avoir raté sa vie. Or, beaucoup de gens qui ont des parents cons s’en sortent très bien.

Enfin, à force de vouloir dénoncer tous les problèmes sociaux et relationnels de notre monde moderne, l’auteur nous embrouille. e

Bref, après la réussite du « Bonheur national brut » du même auteur, « Tout ce dont on rêvait » m’a laissé une impression mitigée.

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