Yann Morlaix, un ancien libraire coupable de meurtres terribles, est présumé mort.

Pourtant, deux ans plus tard en Irlande, on retrouve des traces de son ADN sur les corps sans vie de jeunes femmes. Toutes portent des prénoms celtes, soulignant la fascination du serial killer pour la mythologie. Cette attirance se double d’une recherche esthétique. Selon le sociopathe, donner la mort serait un geste artistique.

A Paris, le Capitaine Damien Escoffier, déjà familier du personnage après avoir enquêté sur les assassinats commis sur le territoire français, dévoile les secrets de la traque minutieuse qu’il entreprend.

Si l’intrigue policière présente peu d’intérêt, « Tromper la mort » vaut surtout pour son voyage dépaysant au cœur d’une « terre de silences » où la bière peut guérir « des blessures du monde » et où les légendes façonnées par l’imaginaire des habitants sont encore vivaces.

Son intérêt réside aussi dans son arrière-plan historique qui rappelle que certains espèrent encore une réunification des deux Irlande et que les indépendantistes irlandais et bretons entretiennent des relations proches basées sur une revendication commune pour leur souveraineté.

D’autres anciens membres de l’IRA se sont en revanche reconvertis en mafieux !