Critique – La veille de presque tout – Victor del Arbol – Actes Sud
Un peu déçue par le premier roman de Victor del Arbol traduit en français « La tristesse du Samouraï », plus emballée par « La maison des chagrins », « La veille de presque tout » me laisse un sentiment mitigé.
Trois ans après avoir résolu l’affaire de la disparition de la petite Amanda de manière expéditive en tuant l’assassin de la fillette, l’inspecteur Germinal Ibarra est de retour dans sa Galice natale. Hanté par cet événement qui lui rappelle le viol qu’il a subi enfant, il retrouve dans des circonstances dramatiques la mère d’Amanda, Eva Mahler.
Transfigurée, elle se fait désormais appeler Paola. Dans son sillage, on fait la connaissance de Mauricio qui vit dans la souvenir de la dictature argentine, Dolores, une exilée portugaise dont la fille a disparu, Daniel, un jeune garçon qui a perdu sa famille dans un incendie et dont la vie est dictée par Martina, son amie d’enfance, sa conscience…
Sur fond de considérations existentielles sur la trahison, la vengeance, la lâcheté, la culpabilité, les racines, la mémoire et le passé, « La veille de presque tout » est un roman sombre. Trop sombre peut-être…
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