Contrairement à ce que nous annonce l’éditeur, « Terrain vague » n’est pas le dernier roman de Sandro Veronesi mais la nouvelle mouture d’un texte écrit en 1987 et qui avait été refusé par tous les éditeurs.

Il nous raconte deux histoires parallèles, celle du père Spartacus, religieux intégriste responsable d’un orphelinat qui utilise les sévices corporels comme méthode d’éducation; celle de Salvatore qui fuit l’orphelinat pour rejoindre le Chantier, cloaque à ciel ouvert où se retrouvent les laissés pour compte de la société italienne.

Ce roman social noir, dans la lignée de Pasolini, ne m’a pas touchée. Je n’ai éprouvé aucun sentiment (empathie, sympathie, antipathie) pour les personnages. Le style est plat et on s’ennuie ferme. Résultat : j’ai abandonné au bout d’une cinquantaine de pages.