Critique – Dossier 64 – Jussi Adler Olsen

Critique – Dossier 64 – Jussi Adler Olsen


Après la lecture de « Profanation », c’est avec plaisir que j’ai retrouvé le trio improbable de flics rattaché au Département V chargé des cold cases (affaires classées) : Carl Morck, l’éternel bougon, Rose, l’intuitive que l’on découvre schizophrène et Assad, le Syrien au flair redoutable qui déroule son tapis pour prier vers La Mecque !

Dans cette quatrième aventure, nos enquêteurs s’intéressent à des disparitions qui se sont produites il y a plus de 20 ans. Une façon de nous rappeler une page noire de l’histoire du Danemark, celle où l’on pratiqua des années 20 au mitan des années 60, une politique eugéniste en exilant sur l’île de Sprogo des jeunes filles jugées impures. « Dossier 64 », c’est aussi l’histoire d’une terrible vengeance orchestrée par l’une de ces pensionnaires à l’encontre de ceux qui l’ont souillée et avilie.

Mais, sur un sujet noir, Jussi Aldler Olsen sait nous détendre en lançant des petites piques d’humour salvatrices.

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