
Critique – À retardement – Franck Thilliez – Fleuve éditions
Après une incursion au Québec (« Norferville » 2024), Franck Thilliez est de retour avec ses héros récurrents que sont Franck Sharko, Lucie Henebelle et Nicolas Bellenger, tous trois flics à la PJ.
Pour ce nouvel opus, l’auteur aux vingt-cinq livres a composé un récit tordu et vertigineux à souhait mêlant science et maladies mentales pour lequel il s’est immergé au cœur de l’UMD (Unité pour Malades Difficiles) du Centre Hospitalier du Rouvray à côté de Rouen.
Au-delà de la pure enquête policière, l’intérêt de « À retardement » réside dans sa description très documentée du monde de la psychiatrie qui nous permet de mieux saisir le fonctionnement des assassins schizophrènes reconnus irresponsables par la justice.
Quant au trio de trois limiers, il est toujours aussi attachant avec ses états d’âme : la peur de vieillir pour Sharko, la crainte de perdre son mari pour Lucie et le chagrin toujours présent depuis que sa femme Audra est morte un an plus tôt.
Éléonore, psychiatre dans un UMD et nouvelle venue dans l’univers de Thilliez, pourrait peut-être bien revenir dans un prochain roman, Nicolas n’étant pas insensible à sa personne…
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