C’est dans un Bordeaux ténébreux, glacial et suintant que nous entraîne Hervé Le Corre. A l’époque où le mouvement des « gilets jaunes » rythmait nos samedis pas encore confinés.

C’est autour de trois personnages principaux que se construit le roman :

• Louise, mère célibataire. Elle n’arrive pas à se débarrasser de son ex qui la frappe sous les yeux de son fils.
• Jordan, un policier désabusé rongé par son impuissance à stopper les violences et à protéger les vies. En bon flic qui se respecte, il a négligé sa famille qui, forcément, lui en veut.
• Christian, un serial killer « spécialisé » dans le féminicide qui continue à l’âge adulte à subir les assauts de sa mère incestueuse.

Des figures stéréotypées qui donnent au récit une impression de déjà-lu.

Une lecture qui vaut surtout pour l’atmosphère crépusculaire qu’elle dégage.