On connaît le succès éditorial et cinématographique de « Beignets de tomates vertes ». Avec « Miss Alabama et ses petits secrets », Fannie Flagg n’a-t-elle pas voulu récidiver en livrant un scénario tout prêt pour le septième art ?

Maggie a la soixantaine. Elle fut quelques décennies plus tôt élue Miss Alabama et conserve encore de cette époque de beaux restes.

Mais voilà, elle est seule. Son métier d’agent immobilier, sa solide amitié avec sa collègue Brenda et le souvenir d’Hazel, son ancienne patronne qui, du haut de ses 102 centimètres, sut diriger son monde d’une main de fer, ne suffisent pas à l’empêcher de planifier son suicide.

Mais cette fin qu’elle souhaite est sans cesse retardée par une série d’événements.

Bourrée de bons sentiments, cette histoire qui tourne autour d’une femme fade et sans saveur et qui n’a que sa beauté comme atout, m’a plutôt ennuyée. Même si les personnages féminins qui gravitent autour de Maggie sont plutôt amusants.

Enfin, lorsque le roman tourne en pseudo-policier, le fond est atteint…