Critique – Une putain d’histoire – Bernard Minier
Bernard Minier a abandonné son Commandant Servaz, « héros » de ses trois romans précédents : « Glacé », « Le cercle » et « N’éteins pas la lumière ». Dans son nouvel opus, il nous embarque sur une île au large de Seattle où vivent des adolescents dont l’amitié a été scellée par un pacte.
C’est l’un d’entre eux, Henry, qui va raconter cette « putain d’histoire ». Il faut dire qu’il a de matière. Sa petite amie a en effet été assassinée.
Je n’en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue menée tambour battant et qui fait la part belle à la manipulation et aux réseaux sociaux qui amplifient les travers humains tels que le besoin de dénoncer. De manière anonyme de préférence.
En bref, ce thriller à l’américaine est un page turner à la construction impeccable. Reste le style, pas toujours heureux (exemple : « la panique injectait du ciment à prise rapide dans mes membres », p. 75).
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