Critique – Ce qui ne me tue pas – David Lagercrantz
Après moultes hésitations, je me suis décidée à acheter la suite de la trilogie « Millénium », impatiente de savoir ce qu’il était advenu de Lisbeth. Même millionnaire, la hackeuse de génie n’a rien perdu de son caractère sombre.
De son côté, Mikael traîne une profonde déprime. Sa revue chérie « Millénium » voit ses tirages baisser et ce journaliste d’investigation à l’ancienne ne trouve pas de sujet digne d’intérêt. Jusqu’à ce qu’un chercheur travaillant sur l’intelligence le contacte pour lui révéler des informations explosives sur la NSA que Salander tente de pénétrer.
Aux côtés des personnages déjà rencontrés dans les trois précédents opus, d’autres acteurs (peut-être trop) jalonnent ce tome 4, dont un jeune autiste, fils du scientifique, particulièrement doué pour les maths.
Sur fond d’espionnage, de surveillance des citoyens, de corruption et de nouvelles technologies, le successeur de Stieg Larsson a écrit un honnête polar qui s’étoffe vers la fin. Tout est en place pour une suite. On ne tue pas ainsi la poule aux œufs d’or.
EXTRAIT
« Celui qui surveille le peuple finit à son tour par être surveillé par le peuple. Il y a là une logique démocratique fondamentale. » (p. 99).
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