Critique – Des souvenirs américains – Michael Collins – Christian Bourgois
« Des souvenirs américains », c’est l’histoire de deux hommes que le passé familial va rapprocher.
Norman Price est un metteur en scène. Il vit à Chicago. Avant de se donner la mort, son père a tué sa femme alors qu’elle était dans le coma après une tentative de suicide. Déstabilisé par le départ de Kenneth, son compagnon, il tente de se reconstruire. Mais ce n’est pas Joanne, sa voisine quittée elle aussi par son ami et accessoirement baby-sitter de Grace, la petite Chinoise qu’il a adoptée, qui va redonner le goût de vivre à Norman.
A quelques centaines de kilomètres de là, au Canada, Nate Feldman souffre d’un cancer dû à la pollution de l’eau, une maladie qui a emporté sa femme. Sachant la fin proche, il se laisse aller jusqu’à ce que l’annonce de la mort d’Elizabeth Price, qui était la maîtresse de son père, et de son mari l’emmène aux États-Unis à la rencontre de Norman.
Sur fond d’une Amérique chamboulée par la crise financière de 2008, ce roman du plus américain des auteurs irlandais souligne combien nos destins et nos aptitudes au bonheur ou au malheur sont conditionnés par nos parents.
C’est bien écrit, bien construit mais je n’ai pas été touchée par ce récit.
Merci à Babelio qui m’a adressé ce livre dans le cadre de l’opération « Masse critique ».
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