Critique – A vol d’oiseau – Craig Johnson – Gallmeister

Critique – A vol d’oiseau – Craig Johnson – Gallmeister


« A vol d’oiseau » est le quatrième roman de Craig Johnson que je lis et je l’ai trouvé un peu en deçà des précédents.

Alors que Walt Longmire doit se concentrer sur la préparation du mariage de sa fille, il assiste avec son meilleur ami « L’Ours » à un drame. Une femme et son enfant chutent d’une falaise. La mère meurt, le bébé s’en sort. S’est-elle suicidée ? A-t-elle été assassinée ? Les deux compères penchent pour la seconde hypothèse. Ainsi que Lolo Long, la chef de la police tribale de ce territoire cheyenne où se déroulent les événements. Avec cette Lolo Long, les complices vont avoir du fil à retordre. Combattante en Irak, la ravissante Indienne est du genre très pointilleuse sur le règlement et son comportement, à la limite de l’agressivité, cache des félures que Walt, avec sa bonhomie et son empathie habituelles, va tenter de percer.

On aimerait que ce nouveau personnage devienne récurrent.

Une fois de plus chez Craig Johnson, l’intrigue policière a peu d’intérêt. Seuls valent les portraits, les dialogues et la description de la vie dans une réserve avec son lot de misère, de haines et de fraternité. Walt, quasiment en stage d’immersion, essaie même le peyote, un cactus qui contient de la mescaline, un hallucinogène qui lui donnera l’occasion de converser avec un ours et un corbeau femelle… Et puis, il y a le chien dans le rôle de Saint-Bernard des montagnes du Wyoming !

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